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Kath W.

18 novembre 2010

A toutes ces femmes qui furent aimées... Et les hommes aussi!

C’est toujours cette même figure qui me hante, celle de la douche que l’on prend : on quitte quelqu’un comme si on se savonnait le corps et l’eau vient évacuer la puanteur qui collait à notre peau. Vous savez, cette odeur désagréable qui ne le fut pas toujours et qui caractérisait notre ancienne et magnifique œuvre qu’était « le couple ». Mais avez-vous remarqué qu’il restait des résidus ?

Ou encore, entendez-vous les messages d’alertes de votre conscience, alors que vous vous efforcez d’être toujours meilleure avec cet « Autre » ? Il me semblait, moi, que ces sons étaient inexistants. Comment ai-je fait pour ne pas les entendre ? Ou plutôt, comment dois-je faire maintenant pour qu'ils se taisent ? Encore que, il se peut que cette ignoble mélodie soit un signe de désapprouvement de cet autre « Moi » qui se refuse à planer au-dessus de cette réalité, masse grise qui définie nos vies. Est-elle là pour sonner le glas d’une fin sévère et annoncée ponctuellement dans toute histoire ?

Bref, cette émanation fut : « Hum… Un point de similitude avec Marc semble habiter Jules… ». Moment de réflexion et : « Le Mensonge !». Comment se permet-il encore de reparaitre celui-là ? Ce fut en tout cas l’unique point commun qui m’apparut, c’est-à-dire comme étant le plus réaliste face aux divers moments vécus et aux paroles échangées avec le « Nouveau… ». Dieu que cette masse grisâtre est étendue sur nos vies d’adultes !

Cette vie, l’amour semble pleinement y avoir sa place ; et c’est sans doute pour cela qu’elle m’apparait de plus en plus inappréhendable. A croire qu’être promu « Directeur Général » d’une grande firme est plus aisé que de mener à son terme une seule et même histoire toute sa vie et sans heurts s’il vous plaît. J’entends par là une histoire d’amour, vous l’auriez compris.

Mais, sommes-nous honnêtes envers nous-mêmes ? Ne sommes-nous pas d’éternels ronchons à nous marteler que : « Dans le fond, Qui nous mérite ? ». Avez-vous noté que personne ne semble « assez bien » pour l’être si exceptionnel que nous pensons être ? Ne sommes-nous pas aussi dans le mensonge ? Et par-dessus tout, quelles espèces de connexions céphalées nous manque-il pour l’accepter ?

J’ai longtemps pensé que le Saint-Graal n’était qu’une allégorie de l’amour qui pouvait habiter universellement notre humanité (réflexion que l’on peut qualifier de trop théologique pour le propos mais soit…) et que sa découverte serait donc utopique. Ce peut-il alors que chaque être humain soit doté d’un Saint-Graal à la hauteur de son âme et caché au plus profond de lui-même; et dont l’existence aurait pour seul but d’être découvert par son propriétaire ? Faire sa propre découverte : Quel Amour suis-je ? Eros m’habite-t-il ? Toutes ces stupides questions auront peut être un jour l’air d’être pertinente, sait-on jamais.

Mais, ne pensez-vous pas, comme moi, que cette fameuse « Bridget Jones » semble être une figure réaliste de la femme du XXIème siècle ? Je m’obligerais à penser que, plutôt que « figure réaliste », le terme de « figure ironique » est approprié : une personne censée ne peut décemment pas s’imaginer trentenaire décrépite en quête d’un amour éternel. N’est-ce pourtant pas ce qui nous pend au nez ?

Car avouons-le, tout comme Bridget, nous passons une bonne partie de notre existence à courtiser des hommes avec des « je-ne-veux-pas-m’engager » aigues et autres problèmes de Dom Juanismes. Lorsque nous tombons sur le « bon », c’est presque par inadvertance : « Pouah !! Quel ennui ! Voilà un homme qui croit en un « nous »potentiel ». C’est vrai, les femmes ne s’avouent pas qu’elles ne sont pas nécessairement en quête des joies redondantes d’un doux foyer, qu’elles ne seraient même pas aptes à apprécier. Car après tout, ne portons-nous pas des bas et ne laissons-nous pas des sommes astronomiques chez notre amie l’esthéticienne pour ce nul que nous nous sommes promis de quitter au moins dix fois ? Pire, ferions-nous tout cela après quinze années de mariage pour le père de ces deux magnifiques bambins ? D’ailleurs, est-il le père des deux ? En effet, est-il raisonnable de penser qu’il n’y aura qu’un seul père pour nos enfants alors que nous ne sommes même pas certaines de vouloir de cet être singulier…. Il y là beaucoup de matière à débattre et, surtout, n'y voyez rien de personnel.

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